Câliner votre chat après une dure journée vous procure un sentiment d’apaisement ? Sans le savoir, vous pratiquez la « ronronthérapie » ! Les vibrations émises par les félins ont de véritables pouvoirs thérapeutiques pour nous aider à lutter contre le stress, l’insomnie et bien d’autres maux.

Les bienfaits de la ronronthérapie

Etre propriétaire d’un chat est un peu comme avoir sa propre thérapie antistress à domicile. Cette expérience « bien-être » trouve une explication scientifique : en ronronnant, le chat émet des vibrations sonores à basses fréquences (entre 25 et 50 hertz) aux vertus apaisantes et bienfaisantes.

Le ronronnement, des pouvoirs multiples

Quand le chat ronronne, des vibrations résonnent dans sa cage thoracique et sont ensuite transmises à l’homme par les terminaisons nerveuses de la peau. Arrivées au cerveau, les ondes stimulent la production de sérotonine, l’hormone du bonheur, aux nombreux bienfaits. C’est là que la magie opère : détente immédiate, baisse de la tension artérielle, défenses immunitaires renforcées… autant de qualités étudiées de près par la communauté médicale qui voit là une véritable thérapie.

En France, le vétérinaire toulousain Jean-Yves Gauchet lançait la tendance il y a quelques années, avec la création de l’appli pour smartphone iJetLag, censée réduire les effets d’un long voyage grâce à l’écoute de ronronnements et de musique douce.

Accélérer la guérison

Mais avant d’en faire bénéficier l’homme, le félin ronronne tout d’abord pour sa propre santé. S’il ronronne quand il est heureux, il le fait aussi quand il est blessé ou anxieux. Plusieurs études ont démontré qu’à blessures égales, le chat se rétablit trois fois plus vite que le chien, grâce aux pouvoirs cicatrisants des vibrations qu’il émet. Le principe est aujourd’hui utilisé par les kinésithérapeutes qui utilisent des dispositifs vibrants de mêmes Clairefréquences pour aider à la régénération osseuse de leurs patients.

Humain en mal de câlins

Les vertus thérapeutiques du chat ne se limitent pas à son ronronnement : le seul contact physique avec l’animal peut avoir un effet apaisant. En partageant des moments de douceur avec son chat, en caressant son poil soyeux, chacun renoue avec les sensations tendres de l’enfance.

Au Japon, ces vertus relaxantes sont devenues un véritable business avec le lancement des bars à chats. Les Japonais en mal d’affection y jouent et câlinent des matous dociles en y buvant une tasse de thé. Le concept s’est depuis exporté dans plusieurs villes d’Europe, preuve que la « ronronthérapie » ne cesse de faire de nouveaux adeptes.