Un CRS a écopé de trois mois de prison avec sursis pour avoir sciemment évité des sanctions et amendes. La particularité de cette histoire ? Les conducteurs responsables d’infractions routières payaient l’homme en bouteilles de champagne.

Du champagne cher payé
Voir son permis de conduire retiré ou dépenser 30 euros dans une bouteille de champagne, c’est un calcul que beaucoup d’automobilistes feraient sans hésitation aucune.
Conscient du filon à exploiter, le CRS en question n’a pourtant pas étendu son marché à tous les contrevenants au Code de la route de Moulin-lès-Metz, en Moselle, où il exerçait. Non, il a préféré, dans un premier temps, offrir ses services à des connaissances et proches entre décembre 2008 et novembre 2009.
C’est en 2010 que les pratiques de l’officier ont été découvertes, jetant dans un mêle élan l’opprobre sur l’unité à laquelle il était rattaché, considérée jusqu’alors comme l’une des meilleures de France.