L’assurance est le garant de la tranquillité d’esprit. Ce sentiment de quiétude est d’autant plus important dès l’annonce d’un heureux évènement, d’où la mise en place de la couverture bébé. À une époque, assurer son nourrisson paraissait anodin. Pourtant, face aux changements de contexte actuel, le nombre de parents qui y pensent augmente de manière exponentielle. Retour sur les points essentiels d’une formule de plus en plus en vogue.

Des démarches simples
L’assurance bébé peut être contractée bien avant la conception, durant la grossesse ou à la naissance de l’enfant jusqu’à ses six ans. Toutefois, lorsque les parents souhaitent l’associer à leur propre assurance maladie, ils doivent déclarer obligatoirement l’enfant durant les 3 mois après sa venue au monde. Pour affilier le nourrisson, il suffit de présenter un acte de naissance à l’assureur.

Assurer au meilleur coût
Pour ceux qui sont des tarifs, ils varient selon l’assureur et les types de prises en charge. Toutefois, une assurance bébé classique, qui ne couvre que les besoins élémentaires de l’enfant, revient aux alentours de 40 euros par an. Pour profiter des meilleures couvertures aux montants intéressants, faire un tour sur les comparateurs en ligne est vivement recommandé. Néanmoins, il est intéressant de considérer les offres qui proposent la meilleure prise en charge médicale, étant donné que celle-ci sera plus que nécessaire pendant les premières années de l’enfant.

Quels sont les intérêts ?
Lorsqu’on entend parler pour la première fois d’assurance bébé, on se demande pourquoi la contracter. En effet, le nourrisson est presque toujours inclus en option dans les formules habituelles si l’on ne cite que l’auto, le voyage ou l’habitation. Cependant, la protection d’un nouveau-né ne doit pas être prise à la légère puisque le danger le guette dès les premières heures de sa vie.

Une prise en charge pendant la grossesse
Contracter une assurance bébé c’est protéger son enfant dès sa conception jusqu’aux premières années de sa vie. En effet, les consultations prénatales et les soins en maternités sont toujours proposés dans la mutuelle. Ce qui aide la mère à appréhender l’arrivée de son bébé dans de bonnes conditions et permet d’éviter le refus des maisons d’assurance dans l’éventualité où l’enfant naît avec une maladie.

La santé : une priorité
Un bébé doit faire des allées et retours chez le pédiatre pendant ses premiers mois. La sécurité sociale prend en charge la totalité des frais de soins pendant les trois premiers mois et une partie des frais de consultation les mois suivants. Les frais de soins en cas d’accident et les dépassements d’honoraires du médecin sont toutefois à la charge des parents. Cependant, les surplus ne sont pas des cas isolés. Si le bébé est assuré, les excédents seront partiellement couverts par l’assureur. Ce qui allégera remarquablement les dépenses des parents, d’autant plus que les traitements d’un bébé sont toujours onéreux. L’évacuation sanitaire est également incluse dans une mutuelle bébé classique, même si celle-ci est aussi comprise dans l’assurance voyage de ses parents.

Un plus pour la garde de l’enfant
Après une césarienne, une épisiotomie ou le congé de maternité, le nourrisson est remis à une nounou. Dans ce cas, l’assurance bébé garantit la présence d’une remplaçante lorsque l’assistante maternelle est malade et qu’aucune place de crèche n’est disponible pour accueillir le nourrisson. Elle aide aussi les parents dans la recherche d’une structure adaptée pour la garde de leur enfant, à proximité de leur domicile ou de leur lieu de travail. L’assurance règle les frais de garde de la crèche, lorsque le bébé malade n’a pu y venir. La formule peut également assurer la garde de la mère en cas d’hospitalisation prolongée à la maternité.

L’assurance des matériels de puériculture
Un bébé a besoin de matériel spécifique pour l’accompagner son développement. Ces matériels sont généralement coûteux, c’est pourquoi il est préférable de les assurer contre les risques de détérioration ou les vols éventuels. Généralement, lorsque ces matériels sont à la maison, ils sont couverts par l’assurance habitat, et par l’assurance auto lorsqu’ils sont dans la voiture comme les sièges auto qui peuvent parfois couter plus de 600€. Selon les dispositions du contrat, l’assurance bébé peut couvrir leurs dommages.

Mais lorsque ces produits ne sont ni à la maison, ni dans votre voiture, comme c’est le cas de la poussette bébé par exemple (les poussettes peuvent valoir plus de 1 500€ selon les modèles et leur tarif de cesse de croitre année après année!) alors il faudra faire particulièrement attention car vous ne serez pas assuré en cas de vol dans un parc d’attraction, une crèche, etc…

Et les déplacements ?

En cas d’accident routier, la prise en charge du bébé est incluse dans l’assurance du véhicule. Toutefois, l’assurance bébé est toujours utile, puisque dans ce cas, il réglera les autres dépenses non-sanitaires occasionnées par l’accident comme les frais de garde de l’assistante maternelle.

Un mot sur les responsabilités civiles
Malgré son innocence, un bébé peut causer par accident des dommages à autrui. Ce qui n’est pas rare pour les enfants gardés en crèche. C’est pourquoi l’assurance est nécessaire. En effet, certains préjudices ne sont pas pris en charge par l’assurance de la structure d’accueil. C’est notamment le cas lorsque le bébé détériore le matériel de la crèche ou qu’il blesse un autre. Si le tout petit cause des blessures à l’assistante maternelle, le cas sera considéré comme un accident de travail et ne sera pas déduit de l’assurance bébé.

Privilégier l’assurance de son bébé est essentiel pour son propre confort et surtout pour limiter les dépenses occasionnées par sa santé et sa garde. Afin de profiter au maximum de ses avantages, il faut penser à contracter la formule dès la conception. À part la santé et la garde, l’assurance des matériels ainsi que la responsabilité civile de l’enfant sont incluses dans la couverture.